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Les avocats manquent de connaissances en matière de cybersécurité

La cybersécurité et les avocats

Les avocats manquent de connaissances en matière de cybersécurité : De nouvelles recherches montrent que les données très sensibles et confidentielles des clients risquent d’être exposées, les avocats n’étant pas au courant des mesures et des pratiques de cybersécurité.

Une enquête menée auprès de 122 avocats, menée conjointement par l’Unité de recherche sur la sécurité de l’Université Edith Cowan et le Barreau d’Australie-Occidentale, a révélé un «manque de connaissance inquiétant» des juristes en matière de protection des informations client en ligne.

L’enquête a révélé que seuls 9,4% des avocats utilisent le chiffrement pour protéger les données des clients, 94% utilisent le courrier électronique pour envoyer des données confidentielles et 53% transmettent les courriels liés au travail à des adresses électroniques non professionnelles telles que Gmail ou Hotmail.

En outre, 11% des avocats n’ont pas de protection antivirus sur leur ordinateur de travail, 41% n’ont pas de mises à jour automatiques installées sur leur ordinateur de travail, 64% utilisent un accès Wi-Fi public ou gratuit et 41 % ignorent quelles mesures de cybersécurité sont en place sur leurs smartphones.

Les récentes découvertes d’Iron Bastion

Les résultats contrastent avec les récentes découvertes d’Iron Bastion, qui ont montré que les entreprises les plus performantes et les plus importantes d’Australie ouvrent la voie à la mise en œuvre de technologies permettant de lutter contre les cyberattaques, notamment le phishing .

Les résultats de l’enquête en provenance de l’Ouest donnent toutefois une image différente en ce qui concerne les actions individuelles.

Mike Johnstone, professeur associé à l’ECU, a déclaré qu’il y avait «des défauts graves mais non insurmontables» dans la manière dont les avocats choisissent de se protéger contre les cyberattaques.

«Les avocats, ainsi que les médecins, sont les deux professions qui traitent la plupart de nos informations confidentielles au quotidien», a-t-il déclaré.

«Il est extrêmement important que leurs pratiques de cybersécurité soient améliorées pour protéger leurs clients et eux-mêmes.»

Il a conseillé aux avocats d’envisager le scénario de la rédaction d’un testament, d’avoir des comptes de messagerie compromis et de permettre ainsi à un cybercriminel d’accéder au contenu de ce testament.

« Les essais pourraient également être affectés si les documents clés liés aux arguments sont inaccessibles en raison d’une attaque de ransomware », a-t-il déclaré.

La recherche a également identifié un certain nombre de moyens permettant aux avocats d’améliorer immédiatement leurs pratiques informatiques: activer les mises à jour logicielles automatiques sur tous les appareils, utiliser des contre-mesures informatiques sur les ordinateurs des cyberattaques à des initiatives gouvernementales telles que le réseau de rapports en ligne CyberCrime en Australie.

Selon le président de la Law Society of WA et Hayley Cormann, associée principale chez Clayton Utz : «Étant donné que les avocats traitent régulièrement des informations sensibles, il est essentiel qu’ils suivent les meilleures pratiques afin de protéger leurs clients et leurs propres entreprises.»

«La cybersécurité continuera d’être au cœur des programmes d’éducation du Barreau», at-elle déclaré.